Quatrième de couverture : Une soirée d'été sur une île au large de l'Écosse. Pôle de convergence des regards et des pensées, Mrs Ramsay exerce sur famille et amis un pouvoir de séduction quasi irrésistible. Un enfant rêve d'aller au Phare. L'expédition aura lieu un beau matin d'été, dix ans plus tard. Entretemps, mort et violence envahissent l'espace du récit. Au bouleversement de la famille Ramsay répond le chaos de la Première Guerre mondiale. La paix revenue, il ne reste plus aux survivants désemparés, désunis, qu'à reconstruire sur les ruines.
Des bonheurs et des déchirements de son enfance, Virginia Woolf a fait la trame d'une œuvre poétique, lumineuse et poignante qui dit encore le long tourment de l'écriture et la brièveté de ses joies : visions fragiles, illuminations fugaces, «allumettes craquées à l'improviste dans le noir».
La famille Ramsay - un couple et leurs huit enfants - se construit autour de deux piliers : la mère et le père. Deux figures complexes traversées de questionnements et d'impressions profondes. Chaque personnage travaille intérieurement pour créer un quotidien routinier qui se développe sans heurts. Ainsi transparaît de la maisonnée une impression de paix mais sous la surface des foyers de tension rougeoient de temps à autre. Des personnages légèrement excentrés du noyau familial et pourtant constamment présent éclairent le tableau de leur regard et ajoutent au récit leurs propres enjeux personnels. Tout ce mouvement converge vers un horizon : le phare. Ce chemin que l'on souhaite parcourir ensemble est peut-être une métaphore de la vie. Y a-t-il une recette au bonheur? La joie peut-elle durer dans le temps? Faut-il sacrifier son individualité pour créer une harmonie familiale?
La famille Ramsay - un couple et leurs huit enfants - se construit autour de deux piliers : la mère et le père. Deux figures complexes traversées de questionnements et d'impressions profondes. Chaque personnage travaille intérieurement pour créer un quotidien routinier qui se développe sans heurts. Ainsi transparaît de la maisonnée une impression de paix mais sous la surface des foyers de tension rougeoient de temps à autre. Des personnages légèrement excentrés du noyau familial et pourtant constamment présent éclairent le tableau de leur regard et ajoutent au récit leurs propres enjeux personnels. Tout ce mouvement converge vers un horizon : le phare. Ce chemin que l'on souhaite parcourir ensemble est peut-être une métaphore de la vie. Y a-t-il une recette au bonheur? La joie peut-elle durer dans le temps? Faut-il sacrifier son individualité pour créer une harmonie familiale?