mardi 28 juin 2016

Les Pauvres Gens de Dostoïevski

Critique des Pauvres gens de Dostoïevski


Résumé :
Quatrième de couverture : Les Pauvres Gens est le premier roman publié par Dostoïevski, celui qui le rendit d'emblée célèbre. Il a raconté comme l'idée lui en était venue : en se promenant un soir d'hiver dans Pétersbourg. Toute la ville lui apparut comme une rêverie fantastique. "C'est alors que m'apparut une autre histoire, dans quelque coin sombre, un cœur de conseiller titulaire, honnête et pur, candide et dévoué à ses chefs, et avec lui, une jeune fille, offensée et triste, et leur émouvante histoire me déchira le cœur".
Toute la littérature du XXe siècle est dans la dernière phrase : "Vous savez, je ne sais même plus ce que j'écris, je ne sais plus rien, je ne me relis même pas, je ne me corrige pas. J'écris seulement pour écrire, pour m'entretenir avec vous un peu plus longtemps..."
A Saint-Pétersbourg, Macaire Alexéïevitch Diévouchkine et Varvara Alexéïevna Dobrossiélova habitent des chambres modestes qui se font face dans un immeuble avec une cour intérieure. Apparemment parents éloignés, ce fonctionnaire pauvre et cette jeune fille livrée à elle-même à l'écart de sa famille entretiennent une correspondance amicale. Macaire Alexéïevitch, touché par le courage et l'honnêteté de Varvara qu'il désigne le plus souvent par le diminutif affectif "Varinka" tente au quotidien de rendre la misère de cette dernière moins étouffante en lui faisant de petits présents et en lui prodiguant toutes sortes d'attentions. L'amour de Macaire et la tendresse de Varinka animent discrètement leurs lettres respectives. Ils partagent un sentiment de sollicitude l'un envers l'autre et cette correspondance apparaît comme la traduction en mots des conversations silencieuses amorcées de fenêtre en fenêtre, de présent en présent. Car après tout, l'existence est moins lourde quand on la supporte à deux.

Illumination de Saint-Pétersbourg par Fédor Vasilyev, 1869.

Mon avis :
Je me suis passionnée dans un même temps pour Dostoïevski et la ville de Saint-Pétersbourg lorsque, adolescente, j'ai entamé la lecture de Crime et châtiment. Depuis la littérature russe occupe une place très importante dans mon paysage littéraire intime. Je m'y replonge donc régulièrement, et avec un plaisir particulier lorsqu'il s'agit d'un ouvrage de Dostoïevski et que l'intrigue se déroule à Saint-Pétersbourg. Ce roman épistolaire est le premier publié par l'auteur et l'introduit avec efficacité sur la scène littéraire.
Le genre du roman par lettres m'évoque instantanément la France du XVIIIe siècle voire Les Lettres d'une religieuse portugaise publiées anonymement par Guilleragues au XVIIe siècle. Pour autant j'ignore s'il existe une tradition russe liée au roman épistolaire. Nécessairement, à l'aune de ces références, j'ai été surprise par le titre qui indique le milieu modeste duquel sont issus les deux épistoliers : la lettre étant, dans mon imaginaire, associée aux classes aisées voire nobles. Ici en effet, Macaire et Varvara vivent dans des chambres décrites comme des taudis et luttent quotidiennement pour manger, se vêtir et se loger. Dans un tel cadre on attendrait que la lettre serve un autre but que ceux poursuivis dans les salons des nobles du siècle dernier, à savoir le badinage, la conversation mondaine ou la conquête amoureuse. Le ton est en effet différent mais il est tout de même question d'amour, comme dans les rares lettres que les religieuses cloîtrées au XVIIe siècle pouvaient envoyer à leur famille. L'économie des mots montre que chaque silence est habité. Il s'agit d'un amour moins expansif, mais plus simple et honnête peut-être, en somme un attachement naturel.
Dostoïevski n'introduit pas de doute sur le statut du texte donné à lire au lecteur : pas d'annonce de manuscrit trouvé au seuil de l'oeuvre qui débute par une simple lettre de Macaire. Pour autant un doute persiste, s'agit-il du début de la correspondance ou d'une lettre qui faisait suite à d'autres? Le roman s'ouvre en tout cas sur l'emménagement récent de Macaire en face de la chambre de Varvara comme l'indiquent certaines notations : "Je vous annonce, chère Varvara Alexéievna, que j'ai bien dormi cette nuit, contrairement à mon attente, et que j'en suis très content ; lorsqu'on vient de s'installer dans un nouveau logement, on a toujours du mal à trouver le sommeil". La scénographie du roman est également posée dans cette lettre liminaire grâce à l'évocation de ce déménagement :
J'ai mis chez moi un lit, une table, une commode, deux chaises, j'y ai accroché une icône. Il est vrai qu'il existe des logements meilleurs, peut-être bien meilleurs, mais l'essentiel est le confort ; car j'ai fait tout cela en vue du confort, et ne croyez pas que je poursuive aucun autre but. Votre fenêtre est en face, de l'autre côté de la cour, et celle-ci est exiguë ; je vous apercevrai en passant, cela égaiera ma misérable vie et je dépenserai moins.
Et c'est précisément cela qui est développé dans Les Pauvres gens : le pouvoir de la lettre et d'une liaison de tendresse faite de regards et de non-dits pour égayer le quotidien. Apparemment, d'autres lettres ont précédé celle-ci, c'est du moins ce qu'on peut comprendre de la précision suivante : "Je m'étais tellement inquiété au sujet de nos lettres, de la façon de les faire parvenir!" La relation qui unit les deux épistoliers est également peu claire : ils semblent se situer dans un rapport d'amitié très tendre tout en ayant des liens familiaux très lâches selon Macaire, pour autant, un attachement amoureux se dessine déjà du côté de ce dernier qui porte une attention notable à la fenêtre de la jeune fille.
J'ai été particulièrement touchée par la justesse des caractères, même celui de Varvara Alexéïevna, même si Richard Millet écrit, dans son introduction au texte, que le personnage de la jeune fille est traité en surface. Elle lui apparaît comme un prétexte, un allocutaire nécessaire pour Macaire Diévouchkine. Ce n'était pas mon avis à la lecture du roman. En effet, à la différence de Macaire, elle livre dans une de ses lettres un extrait de son journal intime narrant son enfance depuis petite fille jusqu'à l'adolescence. Sa relation et les moments privilégiés avec son père sont décrits finement :
Avec papa j'avais des conversations sérieuses sur les matières de l'enseignement, sur nos professeurs, sur la langue française, sur la grammaire de Lhomond, et nous étions tous si gais et si contents. Encore aujourd'hui, j'ai plaisir à me remémorer ces minutes. De toutes mes forces j'essayais de m'instruire pour contenter mon père. Je voyais qu'il employait ses dernières ressources à mon éducation et que lui-même était aux abois...
Ce sentiment d'avoir affaire à des personnages aux abois est de plus en plus prenant à la lecture des lettres. Pour autant, aucun misérabilisme dans ces échanges épistolaires, pas non plus de développement d'une quelconque veine pathétique ou d'un ton de déploration : l'espérance en Dieu, la honte, l'humilité invitent les personnages à refuser l'épanchement. Varinka est d'une discrétion extrême, seul son corps offre malgré elle un témoignage vibrant de sa pauvreté. Macaire s'excuse régulièrement de ses plaintes, pourtant rares : "C'est un péché, ma petite amie, un péché de penser cela, mais, voyez-vous, qu'on le veuille ou non, le péché est insinuant à certaines heures". La précarité de leurs situations de vie ne se révèle qu'indûment, par les agissements rapportés des uns et des autres, par la maigreur des corps et la lassitude des âmes. La tendresse des échanges m'a rappelé Alcide dans Le Voyage au bout de la nuit de Céline qui, en parlant d'une "petite-nièce dont il ne possédait que quelques lettres et ce  petit portrait", baissait instinctivement le ton de sa voix, adoucissait son propos : " Il parlait de sa mère qui était morte et de son infirmité à la petite avec beaucoup de précaution. Il avait peur, même de loin, de lui faire du mal". Ici, on retrouve cette même hantise de faire mal, même de loin dans les mots de Varinka :
Vous étiez si pâle, si effaré, si désespéré ; vous n'aviez plus figure humaine... tout cela parce que vous redoutiez de m'annoncer votre échec, parce que vous craigniez de me faire de la peine, de m'inquiéter, et quand vous avez vu que je prenais la chose presque en riant vous avez eu un poids de moins sur le cœur.
Les pires errements sont racontés avec pudeur, dans une certaine retenue, comme on peut le lire dans une lettre de Macaire : "Et comme j'avais perdu tout respect de moi-même, comme je m'étais laissé aller à nier mes qualités et ma dignité, ce fut la fin ; ce fut la chute, la déchéance inévitable! Le destin en avait décidé ainsi, ce n'est pas ma faute". Chacun des personnages évolue dans son milieu marqué par la pauvreté. Macaire est constamment préoccupé par ses vêtements comme s'il était condamner à demeurer sans cesse à l'extérieur, dans les rues de Saint-Pétersbourg, prisonnier du regard inquisiteur des passants. Ainsi, la mention des bottes revient souvent comme s'il s'agissait d'un élément crucial, un symbole tout entier révélateur d'une condition. Lorsqu'il s'imagine écrivain il pense immédiatement à l'effet que la vue de ses bottes pourraient produire sur les autres : "Que deviendrais-je alors, par exemple, avec mes bottes? Car je vous le fais remarquer en passant, elles sont presque toujours rapiécées et les semelles, pour dire la vérité, s'en détachent parfois de manière fort peu décente. Que se passerait-il si tous apprenaient que l'écrivain Diévouchkine porte des bottes rapiécées!" Et Macaire de poursuivre, non sans effet comique pour le lecteur : "Elle ne s'en apercevrait peut-être même pas, car je suppose que les comtesses ne s'occupent pas de bottes, de bottes de fonctionnaires encore moins (car il y a bottes et bottes)".
Et c'est un des aspects que j'ai particulièrement aimé dans cet échange épistolaire : la finesse de l'humour, des jeux d'ironie et le déploiement d'un comique inattendu et efficace. Certains passages sont désopilants, je pense notamment à l'anecdote du bouton. Macaire est convoqué chez "Son Excellence" après une faute dans son travail de copiste, intimidé en face d'un homme si important il essaie de masquer sa mise négligée mais un bouton le trahit en se décrochant inopinément de son vêtement :
J'allais ouvrir la bouche. J'aurais voulu demander pardon, mais je ne pouvais pas, m'enfuir, mais je n'osais faire le premier geste et, à ce moment... à ce moment, ma petite amie, est survenu un incident tel que ma plume m'en échappe presque de honte. Mon bouton (qu'il aille au diable!) celui qui branlait au bout de son fil, tout d'un coup s'est détaché (je l'avais sans doute accroché sans faire attention), est tombé par terre avec un léger bruit, et s'est mis à rouler sur le parquet en se dirigeant tout droit, je dis bien tout droit vers les pieds de son Excellence, et cela au milieu du silence général! Voilà quelle fut toute ma justification, quelles furent toutes mes excuses, toute ma réponse, tout ce que je me préparais à dire à Son Excellence!
Les événements sont racontés avec une distance qui ressemble souvent à de l'autodérision. Parfois, le pathétique côtoie le sublime comme dans la description émouvante du père de l'étudiant Pokrovski à la mort de ce dernier : "Enfin, on ferma le cercueil, on le cloua, on le plaça sur la charrette et on l'emporta. Je ne l'accompagnai que jusqu'au bout de la rue. Le charretier partit au trot. Le vieux courait derrière lui en pleurant sans retenue ; ses lamentations chevrotantes étaient entrecoupées par la course. Le malheureux perdit son chapeau et ne s'arrêta pas pour le reprendre. La pluie lui mouillait les cheveux, le vent se levait ; le froid lui fouettait, lui piquait le visage. Le vieux semblait ne pas remarquer le mauvais temps et courait d'un côté de la charrette à l'autre en sanglotant. Les pans de sa vieille redingote s'agitaient au vent comme des ailes". D'ailleurs, l'histoire de Varinka et de Pokrovski est très touchante. Les personnages ne sont jamais stéréotypés, ce ne sont pas des silhouettes lisses avec un nom et une description convenue : chacun est abordé dans ses aspérités. Par conséquent, les portraits permettent vraiment une représentation même s'ils ne sont jamais flatteurs. On peut citer celui de l'étudiant Pokrovski par exemple : "Pokrovski était un jeune homme pauvre, très pauvre ; sa santé ne lui permettait pas de faire des études suivies et c'était seulement par habitude que nous l’appelions l'étudiant. Il menait une existence si modeste, si paisible, si silencieuse que nous ne l'entendions même pas dans notre chambre. Son aspect était étrange : il marchait, saluait si gauchement, parlait de façon si bizarre que les premiers temps je ne pouvais le regarder sans rire".
L'un des intérêts majeurs de cette correspondance est le développement subtil d'un attachement amoureux et les voies détournées (de plus en plus directes) de son expression. Se dégage ainsi du texte une sincérité troublante qui donne au lecteur l'impression persistante de lire une correspondance réelle. Ainsi cet envol magnifique d'une lettre de Macaire lorsqu'il apprend que Varinka a reçu une proposition de mariage :
Fédora dit qu'un grand bonheur vous attend... mais c'est une agitée qui veut me perdre. Irez-vous à vigile, ce soir, ma petite amie? Je pourrais y aller pour vous voir. C'est vrai, tout à fait vrai que vous êtes une jeune fille instruite,vertueuse et sensible, seulement qu'il épouse plutôt sa marchande! Qu'en pensez-vous, ma petite amie? Qu'il épouse plutôt sa marchande! Dès que le jour commencera à tomber, je courrai chez vous pour une petite heure, ma Varinka. Je viendrai sûrement aujourd'hui passer une petite heure avec vous. Maintenant, vous attendez Bykov, mais dès qu'il sera parti... Attendez-moi, ma petite amie, je vais venir....
L'émotion s'installe dans les vides, dans les creux du texte. Il ne s'agit pas d'un échange pudibond ou frigide mais de la recherche de vérité dans les sentiments. On sent chez Varinka un attachement profond, une tendresse familiale naturellement portée vers autrui cependant elle ne semble pas ressentir d'amour pour Macaire au sens où ce dernier l'entend envers elle.
La rédaction d'une telle correspondance fictive peut étonner. Quel est le message de l'auteur? Qu'entend-il montrer ou illustrer? Il s'agit du premier texte de Dostoïevski, il n'est pas inintéressant de s'attacher au fait qu'il décide de présenter un roman épistolaire, c'est-à-dire un texte composé des écrits de ses personnages. Si Varvara semble essentiellement intéressée par le support de la lettre comme vecteur de messages, Macaire est habité par la question du style. Les considérations littéraires du fonctionnaire émaillent régulièrement le texte. Il rend compte épisodiquement de ses lectures, livre son admiration pour Rataziaïev, un voisin à lui qui publie des textes auxquels il voue une admiration sans bornes. Ces textes sont de simples exemplarisations de clichés romantiques d'où les réserves de Varinka qui sont, on le devine, une manifestation de la distance et de l'ironie de l'auteur lui-même. Cette préoccupation du style intervient dès l'ouverture de la correspondance : "Ne soyez pas sévère pour cette épître ; elle n'a pas de style, Varinka, pas le moindre style. J'aimerais en avoir un tant soit peu! J'écris tout ce qui me vient à l'esprit pour vous égayer un peu et c'est tout. Si j'avais étudié, ce serait une autre paire de manches. Mais mon instruction laisse bien à désirer!" Macaire s'insurge contre les faiseurs de vers : "Des vers, quelle bêtise! Dans les écoles, on fouette maintenant les petits garçons qui en font... oui, mon amie" ; ce qui ne l'empêche pas de louer le style de Rataziaïev en espérant se forger le sien. Le lecteur peut sentir, au fil des lettres, que Macaire Diévouchkine considère les lettres à Varvara comme une occasion de perfectionner son style. Il en fait parfois clairement état, ce qui peut revêtir une dimension comique pour le lecteur, comme ici :
Pour vous faire un aveu, ma chérie, j'ai commencé à vous décrire tout cela pour soulager mon cœur et surtout pour vous montrer un échantillon du bon style de mes œuvres. Car, vous en conviendrez vous-même, ma petite amie, depuis quelque temps mon style se forme.
Lorsque Macaire a pris conscience de la possibilité du mariage de Varvara, son ton se fait plus direct, il privilégie moins le style et la composition pour laisser libre court à l'épanchement de son cœur. Il écrit par exemple : "Je vous raconterai cela sans style, comme Dieu m'inspirera". La correspondance s'interrompt brutalement par le départ de Varvara hors de la ville de Saint-Pétersbourg. La dernière lettre de Macaire reste sans réponse et semble sonner le glas de sa vocation naissante d'écrivain. Varinka apparaît comme la muse qui n'est plus, la muse enfuie qui ne laisse qu'un grand vide : "Il est absolument impossible que ce soit notre dernière lettre. Comment, tout d'un coup, sans qu'on y puisse rien, la dernière! Non, non, je continuerai à vous écrire et vous ferez de même... Surtout maintenant que mon style se forme... Ah! ma chérie, qu'est-ce que le style? Vous savez, je ne sais même plus ce que j'écris, je ne sais plus rien, je ne me relis même pas, je ne me corrige pas, j'écris seulement pour écrire, pour m'entretenir avec vous un peu plus longtemps... Ma colombe, ma chérie, ma petite amie!" Cette lettre n'est pas signée, d'ailleurs elle n'est même pas envoyée, puisque ce recueil selon la fiction épistolaire, provient de l'assemblage des lettres de Varvara trouvées dans sa chambre à Saint-Pétersbourg et de celles de Macaire. Cette brusque interruption est aussi frappante pour le lecteur que pour Macaire, la correspondance n'en semble que plus réelle.
La fin du texte participe donc à ce sentiment général de spontanéité produit par l'œuvre et renforce l'impression d'un dialogue en train de se faire, en train de s'écrire. Le lecteur est un participant qui se voit privé d'un de ses interlocuteurs. Le roman épistolaire se clôt donc sur une aporie, sur le vide du silence, nous donnant ainsi tout le loisir de s'interroger sur l'acte d'écrire après cette confrontation à une vocation morte.


Du même auteur :
  • Crime et châtiment
  • Les frères Karamazov
  • L'Idiot
  • Le Double
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4 commentaires:

  1. J'adore le roman épistolaire (& le XVIIIe siècle) alors je suis très attirée par ce livre. De Dostoïevski, je n'ai lu que "Crime et châtiment", mais cette lecture ne m'a pas incitée à lire plus de romans russes. Un jour je m'y mettrai plus intensément

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    1. Je pense que ce roman épistolaire est plus facile d'accès, au premier abord, que *Crime et Châtiment*. Qui sait, cette lecture pourrait vous réconcilier avec Dostoïevski!

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  2. J'ai vu que tu as mis en avant une édition Folio, as-tu vu une différence de style notable avec les traductions de Markowicz?
    Pour le comique, à part le moment dont tu parles, je n'en ai pas vu d'autres. ;)

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  3. Oui, la traduction de Markowicz est très différente de celle proposée chez folio, elle respecte davantage le caractère cru du russe de Dostoïevski :)

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